L'année dernière j'avais évoqué l'idée de vous donner quelques idées cadeaux pour Noël. Ce qui s'était soldé par une lamentable tentative à trois jours du 25 décembre il me semble, avec photos vilaines, liens pas à jour et des grandes phrases définitives sur le mode "ce qui compte c'est l'amour".
Sur ce point je n'ai pas trop évolué, à vrai dire. Les cadeaux c'est chouette, manifester un vrai plaisir de se voir, c'est encore mieux. Mais les cadeaux c'est chouette quand même. Peut-être encore plus de les offrir. Je me souviens de ce premier Noël où j'ai pu faire mes propres présents, payés avec l'argent de mon premier salaire. Je devais avoir 23 ou 24 ans, je vivais à Paris et je me donnais l'impression d'être un peu arrivée là où j'espérais. A savoir que j'avais donc un travail. C'est fou quand j'y pense, du plus loin que je me souvienne, cette ambition venait avant celle d'être en couple ou d'avoir des enfants. Je veux dire, c'était un rêve pour moi, de rencontrer l'amour et mes enfants sont ce qui m'est arrivé de plus, bla bla bla. Mais à 18, 19, 20 ans, ma seule terreur était de ne pas avoir de boulot, de ne pas pouvoir m'assumer.
Je reviens à mes moutons, - le billet censé durer trois lignes pour vous dire que cette pochette est une tuerie et qui se transforme en premier tome de mes mémoires d'outre tombe, on adore - ce premier Noël où je faisais MES cadeaux. Il y avait cette petite boutique qui n'existe plus et qui se trouvait rue Montmartre, au niveau des Halles. "Au vrai chic parisien". J'y adorais tout, c'était un peu vintage, un peu années 50, pas hors de prix. Et puis le nom de cette boutique, pour moi qui ne me trouvais ni chic ni parisienne, c'était pain béni. J'avais fait toutes mes emplettes ou presque là bas. J'ai encore le souvenir très précis de ce petit vanity blanc acheté à ma maman. Elle l'a gardé longtemps et je me demande s'il n'est pas encore quelque part dans sa salle de bain. J'étais fière vous n'avez pas idée, avec ce vanity du vrai chic parisien.
Tout ça pour dire que cette pochette en cuir avec un indien dessus, c'est exactement le genre de mignonnerie que je m'apprête à offrir cette année. Et ça même si le concept de la pochette peut parfois me dépasser (j'ai comme qui dirait besoin que quelque chose me rattache PHYSIQUEMENT à mon sac, histoire de minimiser les risques d'oubli). Parce que depuis que je l'ai reçue, je trouve 1) merveilleux que ce que j'emporte avec moi dans la journée se réduise à l'essentiel et 2) je me sens un peu chic et parisienne quand je la glisse sous mon bras.
Ajoutez à cela que "Sous les pavés" est une marque 100% française (Arnaud, reviens, on va te faire un calin et redresser tout ça) et que sur le site Mia Reva vous avez 30% de réduction avec le code CARO30 et ça me semblait une bonne raison de vous faire un peu l'article. Et puis cette couleur, qu'on n'appelle surtout pas bordeaux ou violet foncé mais BURGUNDY (aubergine en fait), c'est parait-il un petit peu THE couleur de l'hiver. Le new gris.
(le petit portecartes vient de chez Carré Royal, c'est un cadeau d'une copine et je n'ai jamais touché un cuir aussi doux, ça pourrait presque être une deuxième idée cadeau en fait)
Bonne journée
(demain il y aura une deuxième idée cadeau avec concours inside)