Hier, alors que je me remettais difficilement de ce que l'on peut raisonnablement appeler une cuite, je me suis rendue à l'institut Miss Carlota de la rue Princesse, dans le 6ème arrondissement de Paris. Egalement appelée rue de la soif en raison des nombreux pubs qui la jalonnent. Mais hier matin, donc, je n'avais comme qui dirait ZÉRO envie de remettre ça.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je me suis donc pointée chez Miss Carlota avec une mine de déterrée. Entre mes trois semaines quasi allitée en raison de mon sacrum brisé, le stress occasionné par l'appendicite de ma fille, l'acharnement viral dont la famille dans son entier a fait les frais - je vous ai dit que je sors d'une otite carabinée ? - et ma misère dentaire - je vous ai dit qu'en réalité j'ai deux carries ? -, c'est simple, je ne ressemble plus à rien. Difficile pour pas mal de monde de croire que j'aurai 29 ans dans quelques jours.
Pas vaillante et pas au top de ma féminitude, donc. Et sans illusions quant à la capacité d'une esthéticienne à faire des miracles (qu'on me donne 32 ans grand max).
Mais ça c'était avant. Quand je ne connaissais pas Pauline. Ma dulcinée.