Ce soir j'emmène mes grands voir "La maitresse en maillot de bain". Avec Ludivine de Chastenet, notamment. J'ai déjà vu la pièce avant les vacances de Noël et j'ai comme qui dirait couiné de rire tout le long, à tel point qu'il se pourrait que j'aie loupé quelques bonnes répliques. C'est à dire que je crois que mes gloussements couvraient les voix des acteurs. Il se peut même que les gens devant ma copine Laetitia et moi aient eu envie de nous étouffer.
Franchement, si vous avez envie de passer un moment léger, n'hésitez pas. Tous les acteurs sont drôles, même si je n'ai pas une once d'objectivité en la matière et que par conséquent je décerne mon Molière à Ludivine, qui se trouve être une copine. Je vous avais déjà parlé d'elle ici il y a déjà deux ans, alors que je la connaissais peu. De l'eau a coulé sous les ponts (mais pas tant que ça, à partir de vingt-huit ans, c'est l'inverse des chats, un an ne compte finalement que pour trois mois) mais je suis toujours en mode fan. Elle réciterait l'annuaire que je pleurerais de rire, c'est comme ça, elle a le truc, le clown inside qui ne demande qu'à sortir sur commande. Je remercie le ciel de ne pas l'avoir connue, genre, à l'école, parce que j'aurais été collée tous les mercredis pour fous rires incontrôlés. Gamine - mais encore aujourd'hui - j'ai toujours été celle qui se faisait chopper à ricaner des conneries de plus drôle que moi. Et comme par hasard, j'avais un pif de professionnelle pour justement repérer le ou la plus drôle que moi et me coller à lui ou elle comme une moule à son rocher. Cela m'a causé pas mal de problèmes mais pas un seul qui n'en ait valu la chandelle. On ne devrait de toutes façons jamais regretter un fou-rire.
Bref, la maitresse en maillot de bain ne se raconte pas trop, en gros il s'agit de trois enseignants de maternelle qui se voient assigner une psy censée écouter leurs angoisses au sujet de l'insécurité dans les écoles. Sauf qu'en maternelle, à priori, les profs ne sont encore pas trop menacés, mis à part peut-être par un pipi intempestif...
Voilà, à part ça je profite honteusement de la tribune qui m'est offerte par ici (et par moi même en même temps) pour vous demander si par hasard parmi vous ou vos proches il n'y aurait pas quelqu'un ou quelqu'une de 60 ans ou plus, voyant un psy. Je prépare un papier sur ce sujet, à savoir "consulter un psy après 60 ans". Ça n'a peut-être pas l'air comme ça mais c'est passionnant. Mais pas évident de trouver des personnes acceptant de parler de ça, ne serait-ce que parce qu'en réalité beaucoup considèrent qu'aller voir un psy à cet âge peut-être inutile ou effrayant.
Bref, si jamais, vous savez où me trouver (cfrancfr(at)yahoo.fr).
Bon week-end