Un petit billet avant une absence de quelques jours. Pas de vacances pour moi mais malgré tout un week-end prolongé pour une échappée très belle en famille. J'avais je crois évoqué il y a quelque temps mon envie d'emmener mes enfants et mes parents à New-York, thank's god le prix des billets trop élevé nous avait un peu coupé dans notre élan, merci le karma, pas sûre que c'eut été formidable de croiser le chemin de Sandy, d'autant que nous serions partis exactement à ce moment là et que donc nous ne serions pas partis. Ce qui, on est bien d'accord, n'aurait pas été bien grave au regard de ce que certains ont subi au passage de cette bitch de Sandy, justement.
Bref, nous avons revu nos ambitions à la baisse mais pas trop non plus, en décidant de mettre le cap sur Venise. Décollage demain matin de Lyon, pour trois jours tous les sept, les pieds dans l'eau d'après ce que j'ai compris, on est en pleine période d'aqua alta et parait qu'il faut des bottes. Venise est un endroit que j'ai eu la chance d'arpenter à plusieurs reprises depuis mon enfance, au gré d'une colo quand j'avais douze ans - mmmhhh le camping de l'autre côté de la mer, où j'avais choppé non seulement des tiques sur les seins mais aussi un staphylo dans l'oeil, tellement glam -, d'un voyage de classe en prépa - plus grosse cuite de ma vie EVER, vomir du haut d'un lit superposé d'une auberge de jeunesse, check -, d'un périple entre copines - chouette mais nous étions quatre filles alors déprimées de ne pas avoir de mecs et croyez moi, s'il y a un endroit au monde où on a envie de rouler des pelles, c'est Venise - et enfin, last but not least, d'un week-end surprise il y a six ans, au cours duquel le churros m'a demandée en mariage de la manière la plus jolie qui soit (pour ceux et celles qui ne venaient pas encore sur le blog, c'est ici et ici, mes premiers "minute par minute" je crois).