C'est une toute petite phrase. Quelques mots perdus dans un grand article. A propos d'un livre auquel je n'ai fait que participer.
Et pourtant, ça m'a fait le même effet que lorsqu'on trouve un billet de cinq euros par terre ou qu'on s'aperçoit qu'il reste encore un finger au fond du paquet.
Pourquoi ? Parce que voilà, c'est dans Elle. Et que cette phrase, elle est de moi. Oui, on parle de moi dans le Elle. Oh, ça ne vaut pas le coup de l'acheter pour ça hein. Parce que ces mots là, vous les avez lus ici, et que le livre en question, j'en ai déjà parlé. Mais voilà, découvrir dans le bus un lundi soir où tout me semblait sombre et froid, que parmi les dizaines de textes de ce magnifique ouvrage, "Paroles de femmes", la journaliste avait choisi notamment un extrait du mien, fut-il très court, en précisant qu'il était écrit par la "ronde Caroline", et bien ça m'a mise en joie. D'autant que la journaliste c'est Olivia de Lamberterie et que je partage souvent ses coup de coeur.
Alors j'avais envie de vous en parler à vous, amis de la toile qui me faites l'honneur de me rendre visite tous les jours ou presque.
Parfois, il y a de tous petits bonheurs, c'en était un. Bien sûr, ça ne m'empêchera pas demain ou un autre jour de brocarder comme il le mérite le Elle. Mais force est de reconnaitre que je ne me sens plus péter d'y avoir lu mon prénom. Je sais, c'est paradoxal pour quelqu'un qui passe son temps à pousser des grands cris contre les féminins. Mais voilà, j'assume totalement cette contradiction... et toutes les autres.
Baisers de ronde.