Bon, la netterie internationale.
Il me semble qu'il faut que je remette quelques petites choses au point. Depuis que je suis arrivée sur cette nouvelle plateforme, je reçois assez régulièrement des mails paniqués de lecteurs/ices vieux de la vieille en plus, sur le mode:
"Tu supprimes tous mes commentaires, qu'est-ce que j'ai fait de mal, tu ne veux plus de moi ici, c'est ça ? T'as pris le melon ou quoi ?".
Alors ici je vous le dis: que nenni.
On n'est pas en Corée du Nord, bordel.
Donc que ce soit clair. Non je ne caviarde pas des commentaires sans en informer les auteurs ou leur en expliquer la raison. En presque quatre ans de blog, j'ai dû sucrer cinq coms (sans compter les spams de la nina stressée du slip qui arrose parfois la blogosphère de ses délires paranoïaques).
Mais alors qu'est-ce qui ce que se passe donc ?
Il se passe mes lapins que vous n'avez pas vu que sur Typepad, ma plateforme pour ceux qui suivent, tous les 50 coms, il faut cliquer sur "afficher plus de commentaires". Quand je dis "tous les cinquante", c'est donc au 51ème, mais aussi au 101ème ou au 151ème.
Oui, aussi au 201ème.
Je sais, ça va sans dire mais encore mieux en le disant, nan ?
Bref, les commentaires que vous pensiez supprimés sont en réalité juste un peu cachés.
Après, parfois, il y a les trous noir de l'internetterie et ça, je ne me l'explique pas, parfois ça rate, c'est ballot mais on n'y peut rien.
Mais à moins d'avoir affaire à un psychopathe catholique intégriste malfaisant, en général je ne bazarde pas les mots que vous m'avez fait le plaisir de laisser.
Même s'il ne vont pas dans mon sens. Même s'ils m'agacent. Même si parfois, ils me blessent.
En revanche.
En revaaaaaaaaaaaaaanche.
Bref, en revanche.
Quand certains commentaires sont écrits sous le coup de la colère et comprennent des menaces, insultes ou autres joyeusetés racistes, sexistes ou homophobes, même dirigés contre des personnes que moi même je n'apprécie pas, je ne peux pas les laisser. D'abord parce que je suis responsable au sens juridique du terme de ce qui est en ligne sur ce blog. Ensuite parce que je ne veux pas que ces pages servent de défouloir à peu de frais.
Je regrette à ce titre d'avoir laissé passer quelques saillies, plus par flemme que par désir véritable de ne pas intervenir.
A compter de ce jour, je serai plus intraitable, parce que ces derniers temps, parfois, ça a dérapé sévère.
J'espère que vous comprenez, je n'aime pas trop la ramener sur le style "ici c'est chez oim et je vous emmerde". Sauf que dans les faits, si une des cibles d'insultes proférées par l'un ou l'une d'entre vous décidait de porter plainte, c'est contre moi qu'il le ferait. Dont acte.
Dernière chose. Je trouve géniaux les échanges qu'il y a ici. Je m'en réjouis à chaque polémique, à chaque billet qui suscite des commentaires. Et vraiment, je vous en remercie, c'est vous qui faites vivre ces pages et je dis ça sans démagogie aucune. J'ai la chance de pouvoir lancer des pavés dans la mare ou simplement me faire du bien en exposant certains de mes cas de conscience sans que ça dégénère en guerre de tranchée. Alors merci. Et aussi, je suis bien désolée de ne pas pouvoir plus souvent être là dans les comms, saluer les nouveaux et nouvelles et y aller de mon commentaire. Mais à cause du travail, c'est compliqué, j'espère que vous le comprenez.
Bref, c'est cool, gros hug, calin tout ça tout ça.