Hier plusieurs questions m'ont été posées dans les commentaires qui appellent des réponses assez développées. Hélas, je dispose environ de trois minutes et 12 secondes pour écrire ce billet, donc je ne saurais que trop vous recommander, pour plus de précisions, d'aller farfouiller dans mes billets zermati et moi dans lesquels j'ai déjà abordé nombre de ces topics. Ce billet là résume plutôt bien tout ça.
- Comment fais-tu chez des amis, c'est impoli de ne pas manger si tu n'as pus faim après les pringles ?
Réponse: je ne sors pas tous les soirs, loin de là. Par conséquent, lorsque que je suis invitée, je bannis toute notion de restriction. Je me dis que ce soir là est particulier et que tout est permis. J'y vais en ayant faim, parce que l'idée c'est d'apprécier ce que je vais manger. Si je cale au dessert, je ne me force pas non plus. Et le lendemain ? Le lendemain, je ne me pèse pas, parce que je sais que j'ai probablement pris un kilo - en cas de gros lâchage - et que ça va me miner. Et je fais donc confiance à la REGULATION. A savoir que naturellement, je vais avoir faim plus tard et probablement moins que si je ne m'étais pas enfilé une fondue au fromage ET un vacherin la veille. L'objectif de cette thérapie, me disait à chaque séance le docteur Zermati, n'est pas de se désocialiser.
- Et l'alcool ? Qu'est-ce que t'en fais de l'alcool ?
Réponse: Un peu la même que la précédente, je ne picole pas tous les soirs. Par ailleurs, en ce qui me concerne mais là c'est peut-être une curiosité de la nature - cette truie -, l'alcool me coupe l'appétit. Qui boit dine, en gros. Mais encore une fois, à moins de boire un litron par jour - et là je crains que votre problème ne soit pas spécifiquement celui de la nourriture - l'alcool n'est pas un problème, justement.
- Mais quand on a envie de manger simplement pour se faire plaisir ? Pas par faim mais pas non plus pour se gaver ?
Réponse: Et bien on le fait. Le docteur Zermati est formel là dessus. Il faut aussi savoir manger quelque chose sans faim et sans culpabilité. Pour ce faire, il faut DECIDER de ce qu'on va s'offrir, s'asseoir en face de son petit plaisir et le déguster. A savoir, le manger lentement mais sûrement, en savourer toutes les subtilités de goût. C'est dingue mais en général, la moitié de l'aliment choisi suffit.
- Mais dans la journée, tu manges quoi exactement, alors ?
Réponse: ça dépend, ça dépasse. Un croissant le matin, une assiette de pâtes à midi ou un club sandwich/frites, ou une salade, bref, ce qui me fait ENVIE. En général, pour clore mon repas, un carré ou deux de chocolat. Le soir, ce qu'il y a dans mon frigo, riz, pâtes, courgettes, quiche, que sais-je. Avec un morceau de fromage, un yahourt ou un fruit. Et mon carré de chocolat, pour finir sur la note sucrée dont je ne me passe pas. En gros, je mange comme avant, mais moins, parce que plus jamais ou presque devant la télé ou en lisant. (le mal).
Voilà pour aujourd'hui !