Plus jamais je ne ferai de réflexions sarcastiques sur les filles qui tiennent des blogs de mode. Non mais franchement, c'est d'un fastidieux toutes ces photos. Là en l'occurence, c'est ma mère, venue en renfort hier pour nous assister durant cette dernière semaine de boulot (Rose, de joie, a fait péter la bronchite, 39,3 en se couchant et une toux de fumeur de gitanes) qui a pris le shooting en main.
A 21h, sans flash et sans lumière, il fallait la voir en train d'essayer de faire la mise au point (salopards de chez Nikon avec leur objectif qui fait pas l'autofocus).
Bref, vous les avez voulues, les voilà, on voit même le soufflet qui permet au mollet de s'exprimer pendant la journée. Mais franchement, la photo qu'il aurait fallu prendre, c'est celle de mon père devant le spectacle de sa fille posant alanguie sur la table basse pendant que sa mère immortalisait ses chaussures.
On l'aurait mis en face d'un orang-outang en train de forniquer avec un poney il n'aurait pas eu l'air plus perplexe.
Au bout d'un moment, il s'est levé, a secoué la tête et est parti en lâchant un "N'importe quoi..." qui m'a bien remis les pieds sur terre, à moi l'influentrice de la blogosphère. C'est difficile à croire, mais pour 98% de la population, on est juste des pauvres filles qui shootent leurs panards en pensant que ça va passionner les foules.
Parfois, se prendre la réalité en pleine poire, c'est salutaire. Souvent, c'est d'un déprimant.
Non parce que je vais faire comment, moi, pour lancer ce formidable espoir autour de François Hollande si même mon père n'entre pas dans la danse ?
Edit: Le pire c'est que je vais même pas pouvoir vous dire exactement où les trouver, il s'agit d'une petite boutique de fringues qui vend quelques pompes et qui est située rue de l'université, aux alentours du 123. J'ai acheté la dernière paire en 38, par contre je crois qu'il en reste en marron clair, elles sont jolies aussi.