Je ne sais pas si c'est le retour du temps pourri, l'accumulation de nouvelles plus désastreuses les unes que les autres partout dans le monde ou le stress des douze projets que j'ai sur le feu, mais c'est une semaine sans. Une semaine où on voudrait rester sous la couette et n'être là pour personne. Sauf que bien sûr, ce personne a des exigences et revêt tous les matins son costume de pervers polymorphe.
Résultat: migraine. Depuis samedi, je me la traine, avec les nausées qui vont bien, une tête de chien battu, les yeux qui dégoulinent et une energie inversement proportionnelle à celle des réacteurs de Fukushima.
Je dois en être à ma troisième boite d'ibuprofène en quatre jours (s'il y a un cancer du nurofen, il est pour moi, à moins que je ne succombe avant à celui du coca light) (quoi, la clope ?) et rien n'y fait. La salope est là, latente, ne demandant qu'à revenir frapper le côté droit de mon hémisphère. Même quand le médoc fait effet et calme la douleur, je la sens, tapie dans l'ombre, prête à bondir à la moindre accélération cardiaque, au premier escalier monté avec un peu trop de vigueur.
Bref, ça doit être un coup des hormones, une grève de mon stérilet Mirena qui pourtant faisait du bon boulot depuis deux ans, ou alors c'est la faute au panache. Si ça se trouve.
Ah oui, en période de migraine, je ne suis jamais très loin de retomber dans ce merveilleux monde parrallèlle de l'hypocondrie.
C'est la fête, en somme.
En plus, ma frange est trop longue.