L'autre jour j'ai vu Violette et direct elle a checké mes chaussures. C'est un peu à ça qu'on reconnait les professionnelles de la moderie.
"Non mais je rêve que tu te la racontes en boots Isabel Marant - ou pas loin", elle a fait.
Elle sait me parler Violette. Je le sentais confusément que j'étais très très proche du bon achat malin en raflant ces low-bottes à Monoprix la dernière fois.
Je le sentais mais à dire vrai, j'aurais été bien incapable de dire de quel modèle sooo fall 2011 elles se rapprochaient.
Et bim, les Marant, qui doivent toucher dans les 300 euros si tu es sage. Ou plus, si ça tombe.
Les miennes ? 55 euros. Et ma foi elles font bien la blague, si ce n'est que mon slim brut de chez Monoprix aussi a légèrement déteint dessus.
Du coup ce sont des Isabel mais vintage (marrons tendant sur le bleu).
Il n'empêche que ma coach en bloguerie de mode m'a suggéré d'en faire un billet malgré tout. J'ai du la regarder avec mes yeux naïfs de bébé faon parce qu'elle a soupiré: "les gens attendent de toi que tu les guides spirituellement, mais pas que".
Je suis un peu embêtée parce que j'ai confusément senti qu'elle attendait aussi quelque chose de moi mais je n'ai pas su quoi. Ou alors je fais un transfert.
Enfin voilà, étant donnée ma personnalité de pétunia, j'ai obtempéré dans les heures qui ont suivi, demandant à mes enfants accablés de shooter mes chaussures jolies. Que voici.
Bon week-end.
Niquées les drôlesses. Quant tu penses qu'à 300 euros elles auraient probably la même tronche sauf que je serais personnellement dans un Etat proche du Minesota, du coup.
Edit: Pas sûre que ma coach valide ce billet en fait. Lino + chaussures décolorées + photos ratées = pubs pour protèges slips jusqu'à la fin de ma vie, je le crains. Je peux me brosser pour du Burburry.