La semaine dernière, il y a tout un tas de choses que je n'ai pas aimées, au nombre desquelles la disparition de La Tribune dans l'indifférence générale ou presque, la prestation tartuffienne de Sarkozy à la télévision dimanche, la publication sur le Plus d'un article sentant, disons le clairement, la merde. La liste n'est pas exhaustive. Mais nous sommes lundi n'est-ce pas, et le lundi, j'en ai décidé ainsi...
J'aime.
J'aime le défilé du nouvel an chinois et tout particulièrement ces vieilles dames avec leurs éventails roses.
J'aime le vernis de la miss et ses tee-shirts petit-bateau blancs.
J'aime cette nouvelle brosse Michel Mercier, vendue chez Monop (what else) qui promet de ne pas tirer les cheveux et qui, miracle, tient ses promesses (en ces temps troublés, c'est important de le remarquer)
J'aime recevoir une boîte pleine de coeurs et de produits que je n'aurais jamais achetés.
J'aime préparer le repas en écoutant le grand entretien de François Busnel sur Inter. C'est peut-être un des principaux atoûts de ma nouvelle vie.
J'aime les sandwichs vietnamiens qu'on mange le jour du nouvel an chinois.
J'aime La Grande Sophie et surtout son nouvel album, reçu en avant-première et qui passe en boucle à la maison depuis deux jours. je vous en reparle très vite.
J'aime la perspective d'une semaine de vacances bientôt, j'aime moins avoir pris conscience il y a deux jours que mon passeport expirait pile à ce moment là. J'aime finalement l'idée de partir peut-être mais pas sûr, loin ou non. Je crois que finalement, c'est l'espoir d'un voyage que je chéris, plus que le voyage en lui même.
J'aime cet article enfin, parce qu'il m'a été envoyé par mon amie Sarah qui me manque mais aussi parce que ce qu'écrit l'auteur est fin, drôle et juste. Moi aussi, à la question "aimes-tu écrire", j'avoue être tentée de répondre qu'en réalité, non, ce que j'aime, c'est d'avoir écrit. Et ceci marche donc, puisque c'est le sujet de l'article, pour les enfants. Je les aime en général d'autant plus viscéralement lorsqu'ils sont couchés, bien sagement, et que je me blottis contre mon churros dans mon lit. A ce moment là, je me dis que décidément, qu'est-ce que j'en ai de la chance. Allez le lire, vous ne culpabiliserez plus jamais de ne pas réaliser à quel point c'est merveilleux, d'avoir un bébé, surtout au moment où il gueule comme un veau depuis deux heures et que tout un wagon semble fomenter un assassinat en bonne et due forme. (l'article est en anglais par contre, mais on comprends assez facilement je trouve, en tous cas les grandes lignes)
Bonne journée.