Des nouvelles du front (de mes sinus): c'est revenu ! Oui, je sens à nouveau le goût du chocolat, de mes cigarettes, de mon comté 32 mois, des abricots payés un bras et de ma ratatouille qui déboite.
Je ne saurais vous dire à quel point j'ai été émue quand j'ai enfin senti ma première merde de chien dans la rue, c'était d'un poignant...
Bref, ça va mieux et dans quatre jours je suis dans mon paradis corse, donc je ne me plains plus.
Avant ça toutefois, je dois partir chercher ma grande, en villégiature chez une copine. Quand on a mis ça au point avec les parents de la copine en question et qu'ils m'ont expliqué ne pas pouvoir la ramener avant notre départ, j'ai dit que pas de problème, un coup de train et hop je la ramène.
Ils avaient l'air un peu étonnés et sur le coup je n'ai pas compris.
Ensuite je me suis dit que j'aurais du être un poil plus attentive lors de mes cours de géographie. Parce qu'en effet, le "coup de train" pour faire Paris-Brest c'est tout de même pas loin de cinq heures. D'où leur insistance à ce qu'au moins je dorme une nuit sur place, maintenant ça fait sens, sur le moment pas tant que ça. Bref, à 24h de partir dans l'Ile de Beauté, je traverse une bonne partie de la France pour aller ceci dit dans un coin magnifique chez des gens drôlement cools, mais revenant vendredi soir et disposant donc de deux heures environ pour torcher cinq valises, sachant que le machin revenu lundi de la montagne (en un seul morceau) n'a toujours pas défait son sac, lequel dégage une odeur pestilentielle. J'ai décrèté que par souci éducatif et pédagogique il pouvait se brosser pour que je m'en occupe.
Il est fort probable que nous l'emmenions tel quel à Bastia. On va bien se marrer quand il n'aura pour la plage que ses pompes de varape et ses pulls en grosse laine.
Voilà, à part ça à la faveur d'un passage de copains bordelais à la maison, on a pour ainsi dire abusé du jaja (ce qui n'est peut-être pas étranger à mon soudain rétablissement) et eu pour la première fois de l'été l'impresson justement d'être en été. Je ne saurais que vous redire à quel point se prélasser au soleil couchant sur les transats face au Batofar est une des activités les plus agréables qui soient quand le ciel parisien est clément.
Et sinon, je reviens demain avec du soutif à gagner.