
Ces derniers jours je sens que je tire sur la corde. J'enchaine les boulots et ça ressemble à de l'abattage. Les réveils le matin sont de plus en plus douloureux et je monte dans les aigus à la moindre contrariété. Je crois que mon rêve le plus fou serait de me retrouver trois jours dans un endroit sans aucune autre connection que celle qui me permettrait de visionner cinq saisons d'une série que je n'aurais pas encore vue, avec sous la main mon churros au cas où il me viendrait l'envie de faire du sexe.
Ceci n'est pas vraiment au programme de ces deux semaines de trève des confiseurs, mais si tout va bien, je devrais arriver à me mettre brièvement en pause, le temps d'un réveillon à Lyon et de quelques jours à La Baule with best friends pour le Nouvel An.
Il est de toutes façons plus que temps de décrocher. Hier, en sortant de chez l'ophtalmo, j'étais si contente d'apprendre que je n'étais pas encore presbyte - à 27 ans c'eut été une sacrée bizarrerie vous me direz - que je me suis précipitée chez l'opticien pour fêter ça en m'achetant de nouvelles lunettes (ce qui n'est pas un luxe, les miennes sont tellement rayées que je vois des lignes sur mon écran d'ordinateur). Le problème c'est que toute à ma joie de ne pas me coltiner des double foyers, je me suis quelque peu lâchée sur la monture. J'aurais du avoir la puce à l'oreille quand le patron de la boutique s'est mis à me tutoyer.
C'est à dire que mes dix prochaines piges serviront à rembourser l'une des branches de cette paire à 12 000 dollars. Call me Audrey Pulvar.
Bien sûr je reviendrai très vite vous montrer mon nouveau moi - je crois que changer de lunettes me perturbe encore plus que d'aller chez le coiffeur - ça me semble la moindre des choses (je vous dois tout). En attendant, n'hésitez pas à cliquer sur toutes les pubs qui clignotent sur ce blog, à votre bon coeur, en somme.
Et sinon, bien que n'ayant pas vraiment eu le temps de multiplier les clichés dont moi seule ait le secret, voici quelques j'aime, avant un billet nostalgie demain sur cette année 2012 qui s'achève.