Je pourrais vous parler de chacun des billets de la tricoteuse du Delit Maille, tant je suis à chaque fois scotchée par sa virtuosité et son humour. Je ne saurais vous recommander assez d'y faire un tour régulièrement, c'est une façon bien plus agréable de se tenir au courant de l'actualité qu'en regardant le JT de Jean-Pierre Pernaud ou en lisant le JDD et son énième sondage sur est-ce que oui ou oui vous avez envie que Nicolas Sarkozy revienne (il faudrait peut-être qu'une bonne âme se résolve à dire la vérité au pauvre rédacteur en chef de ce qui fut un jour un bon journal: Sarkozy a perdu les élections. Il peut toujours revenir, hein, mais dans cinq ans).
Bref, je kiffe le Delit Maille et pas uniquement parce que j'en apprécie l'auteur. Et je ne pouvais pas ne pas vous signaler son dernier post. Sans un mot, sans légende, elle a réussi à me faire un peu pleurer, tant ce moaï - du nom des statues de l'Ile de Paques - qui prend le large m'a émue. Je crois que ce billet met en évidence quelque chose dont je suis moi même persuadée depuis longtemps: la tricoteuse n'est pas qu'une excellente éditorialiste ni même une as de la pelote de laine. Elle est surtout une artiste. J'espère qu'elle en est convaincue.