Vendredi c'était mon Zermati's day. Quatrième rendez-vous, et pas des moins intéressants.
On est dans un premier temps revenus sur cette expérience des trois faims, la petite, la moyenne et la grande. J'ai fait part de mes observations et de ma conclusion: avant l'heure c'est pas l'heure, mais après, c'est mort aussi. Réponse du doc: "on s'en doutait n'est-ce pas que c'était la moyenne faim la meilleure, l'important c'était d'en avoir la preuve".
Ensuite, on a parlé de cette histoire de respiration, et là, j'ai avoué que si mon corps et moi on commençait à être bien en phase avec la faim et en particulier la bonne, celle qui fait qu'on mange avec plaisir, sans culpabilité et sans non plus se gaver, en revanche les instants de "pleine conscience" comme il les appelle, bof.
En gros, je n'ai pas trouvé le temps. A moins que ce soit la volonté qui ait manqué. Le fait est en tous cas que j'ai dû faire l'exercice deux fois grand max sans vraiment en ressentir un bénéfice quelconque.
"Pas grave", m'a rassuré docteur Z, "il faut savoir que c'est ce qu'il y a de plus difficile, la pleine conscience. Il faut du temps avant d'y parvenir".