Parmi les légendes urbaines, il y a celle consistant à nous faire croire que les vacances permettent de faire des provisions de repos. Alors qu'il est évident qu'en matière de sommeil ou de sérénité, le compte épargne n'existe pas.
Non parce que personnellement, il ne m'aura fallu qu'une journée de boulot pour retrouver cette pesanteur abominable qui te tombe dessus lors du trajet de retour, quand tu sais que tu vas devoir t'enquiller deux changements et 18 stations avant d'arriver chez toi. Et qu'une fois rendue, tu devras checker ce qu'il y a à bouffer (du surimi, super, miaaaam), écouter les récits ultra détaillés (les enfants ne SAVENT pas aller à l'essentiel) de tes gamins, consoler la pus petite qui toute à la joie de te retrouver vient de se manger l'escalier et une fois tout ça torché (au propre comme au figuré), aller te coucher en priant tout ce que le ciel compte de divinités pour qu'Helmut ne reprenne pas ses bonnes habitudes de frichti à 4h du mat'.
C'est donc particulièrement vaillante que j'écris ce billet, peinant à croire qu'il y a trois jours encore mon seul dilemme consistait à savoir si on faisait le barbecue à midi ou le soir. Tout ça me semble tellement loin que je ne suis même pas sûre de pouvoir vous faire un compte-rendu de ces vacances idylliques. A moins que ce ne soit parce qu'en réalité on n'a tellement rien branlé durant ces deux semaines que même en brodant à mort vous risqueriez de mourir d'ennui avant la fin de ce message.
Je vous propose donc de vous faire part de quelques fugaces pensées à J+1 de la rentrée, tout en illustrant le post de quelques clichés fleurant bon l'ambre solaire. On appellera ça le pot pourri de la rentrée.
C'est parti, donc, en vrac et pas dans l'ordre: