Et Zermati dans tout ça ? Disons que je fais une pause. La vérité étant que j'ai laissé passer un rendez-vous et que mortifiée de honte, je n'ose plus rappeler sa secrétaire (elle me terrorise).
Je suis un modèle de courage quand il s'agit d'affronter mes lâchetés. Je déplore d'ailleurs, outre docteur Z, la perte de mon dentiste qu'il m'est impossible de recontacter depuis que je lui ai fait croire que j'étais partie vivre au Qatar (il m'a appelée sur mon portable quand j'étais en voyage de presse à Doha, s'étonnant que j'ai manqué pour la seconde fois un rendez-vous. Au lieu d'avouer que j'avais complètement oublié, j'ai prétendu avoir été envoyée en urgence aux Emirats. Problème: il a semblé comprendre que j'y résidais désormais). Techniquement, je n'ai pas menti, tout juste n'ai-je pas dissipé ce malentenu. Je me raccroche au fait que ma précédente dent provisoire a tenu dix ans. Je mise beaucoup sur la qualité de l'actuelle pour tenir jusqu'en 2015. D'ici là il m'aura peut-être oubliée et je pourrai envisager de revenir pour ma couronne. Qu'il a commandée en novembre.
AHHHHHH JE NE PEUX PAS PENSER À ÇA, LEAVE ME ALOOOOONE
Je n'ai donc pas vu ce bon monsieur Z depuis trois mois. Mais ça va.
A peu près.
Je ne me pèse que toutes les semaines.
Ou presque.
Okayyyyyyyyy, Jimminy Cricket a décidé de me faire chier aujourd'hui.
Tous les jours, donc. Mais qu'une seule fois, par contre.
Mieux. Je n'ai pas du tout flippé ce week-end lorsque j'ai constaté que j'avais bel et bien pris 1,5 kilo. Et je ne fais aucun lien entre ce non événement et mon humeur plus que morose tout le dimanche.
Je blague, je blague, mais je suis bien contrainte de reconnaitre que je ne suis pas complètement tirée d'affaire. Et que je suis à vrai dire terrorisée à l'idée de voir revenir mes kilos. Un an et demi de thérapie n'y a absolument rien changé. Et pourtant j'ai conscience et ce de manière aigüe que c'est cette crainte de regrossir qui m'entraine sur des pentes très savonneuses.
Ça et les montagnes russes que je me fais subir émotionnellement ces derniers jours, alternant à nouveau des phases particulièrement maniaques - "j'ai bien fait de tout envoyer péter et de dire un gros merde à la sécurité d'un emploi ainsi qu'aux tickets restaurants, parce que tout de même, la liberté c'est champagne et petit four à toute heure" - avec d'autres ouvertement dépressives - "je n'y crois pas que j'ai délibérément décidé d'en finir avec l'idée d'un salaire qui tombe tous les mois. La liberté n'est qu'une cage sans barreaux aux vitres sans tain, je veux mon badge et mes chèques repas"
Les jours où je vais mal, je suis assez poétique, à la réflexion.
Ce qui tendrait à confirmer qu'il n'y a pas de création sans souffrance. Et ça, ça craint carrément. Parce que le masochisme n'a jamais été mon fort.
Dixit celle qui s'est volontairement suicidée socialement.
A part ça, je ne suis qu'allégresse.
Et t'as vu sinon ? On m'a tricotée. C'est classe non ?
Je dis pas qui c'est mais si elle a envie de s'en vanter elle le fera elle même dans les commentaires. Je suis raide dingue de cette poupée et Rose en réclame une à grands cris.
Je ne sais pas si ça se voit mais elle a les genous en dedans. She's awsome.
Edit: j'exagère un peu, hein, pour faire la blague. Je vais bien, ne t'en fais pas (Don't feel sorry for me, I'm ok) (j'envisage une traduction du blog, du coup je commence par petites touches).