Dernière partie du best-of, qui tombe pile poil pour le 24 décembre, j'aurais voulu le faire exprès je n'y serais pas arrivée.
C'est du fond de mon lit que je vous écris, il semblerait que je sois d'un conventionnel absolu malgré mon ambition de sortir du lot et que j'aie donc choppé la grippe en même temps que tout le monde. Ce n'est pas comme si nous devions partir à Istanbul lundi hein. Je crois que notre optimisme nous perdra, la dernière fois que nous nous êtions programmé quelques jours en amoureux entre Noël et le jour de l'an - à l'époque, à Amsterdam - le churros et moi avions dû tout annuler, mourants que nous étions. Déjà la grippe. Comme quoi cette histoire de chat échaudé c'est une vaste plaisanterie.
On va dire que d'ici lundi tout ira mieux et qu'il n'y a absolument aucune raison que je sois la première d'une longue série familiale.
Il n'empêche que donc, 2010 fut une belle année, grâce à vous notamment qui m'avez accompagnée tout du long. Je ne sais pas si vous en êtes conscients, mais mon premier geste de beauté le matin, quand la maisonnée dort encore, est de boire mon thé en lisant vos commentaires. Ce blog m'est indispensable, il est le sel de mes journées, le théâtre quotidien de vos délires, de vos ondoiements collectifs, de nos prises de bec, parfois. Vous avez, depuis trois jours, été nombreux à me dire les mots bleus, ceux qu'on dit avec les yeux. Laissez moi vous les offrir aussi. Je vous souhaite une belle soirée, qu'elle soit la plus douce possible, malgré les mais et les sauf.
Edit: vous me pardonnerez l'ordre aléatoire de ces dernières photos, je ne suis que brouillard. Pardonnez moi aussi ce billet sirupeux et un tantinet geignard, derrière le bonheur apparent même les blogueuses reçoivent des nouvelles pas glop qui ternissent un peu le christmas spirit (mes fesses).