Mardi dernier, je suis partie de chez moi à la bourre et me suis retrouvée dans le métro à une heure où d'habitude je suis déjà arrivée au bureau. La portion de la ligne 8 que j'emprunte quotidiennement était étrangement plus vide qu'à l'accoutumée, ce qui m'a permis, exceptionnellement, de m'asseoir plutôt que d'écraser mon nez contre la porte en ayant la nausée à l'idée de tous les autres collés au même endroit avant le mien.
J'étais donc assise, en face d'un couple très chic d'une soixantaine d'années comme on en voit beaucoup dans le 7e arrondissement. Chaque passager était plongé dans sa propre activité, lecture du journal, envoi de sms, curage de nez, etc. Un trajet matinal normal, sans heurts ni surprise, en somme.