Depuis quelques jours, je sens que je peine. Je peine à me lever, je peine à m'occuper des lardons sans cramer une pile à la moindre opposition de number three, je peine à préparer des repas dignes de ce nom, je peine à rester concentrée au boulot, je peine à tenir debout dans le métro. Je peine aussi à écrire sur ce blog, comme si toutes mes idées restaient agglomérées dans un recoin inaccessible de mon cerveau.
Je crois que je suis comme les enfants, à quelques mètres de la ligne d'arrivée des congés, je trébuche. Enfin là je parle des miens, d'enfants, qui à chaque fois me font le coup de tomber malades deux jours avant les vacances scolaires (très bien vu de mes chefs, en général). Et quand ils parviennent comme cette année à tenir jusqu'au bout - il reste 48h, j'ai le droit d'y croire - c'est au prix d'un teint cadavérique, de cernes jusqu'au menton et d'une apathie particulièrement agaçante (= on a envie de les buter à force de quémander le débarrassage de la table ou tout au moins de leur assiette et de s'entendre répondre "mais j'ai mis le couvert hier". "Ouais et moi je fais la bouffe tous les jours, je te signale. Si c'est comme ça, demain, quand tu auras faim, je t'expliquerait que comme j'ai cuisiné hier, là, je fais un break". Ambiance)
"Ça tombe bien que les vacances arrivent", qu'on se dit. Cette année plus que la précédente et moins que la prochaine, ça tombe vraiment bien, pour eux et pour nous. Je n'aurai personnellement pas trop de ces deux semaines off pour recharger mes batteries.
Passée cette longue introduction sur le mode je geins et je raconte ma passionnante vie, voici quelques up and down au débotté.