Pendant des années, de mes 17 ans environ à mes 30 ans à peu près, dès que le mois de décembre approchait, l'angoisse montait en moi.
Qu'est-ce que j'allais faire au 31 décembre.
Où c'est que la fête serait la mieux. A qui dire oui tout en étant sûre qu'une autre proposition plus alléchante ne se ferait pas connaître juste après.
Comment être certaine de ne pas être sur la touche ce soir là.
L'obsession était totale. Il fallait que cette soirée soit d'enfer, il fallait pouvoir ensuite la raconter aux moins chanceux en ne lésinant pas sur les "qu'est-ce qu'on a picolé", "on a dansé jusqu'à pas d'heure c'était dément", "plus d'une bouteille de champ' par personne, t'imagines ?" etc, etc, etc.