Quand je pense qu'on a frôlé le pire à cause d'un footing. Brrr, j'en frissonne, dis-donc. Moi je dis faut réunir un comité d'experts en vue de légiférer sur la pratique du sport le dimanche.
Non mais attends, regarde, moi. Depuis ma douloureuse séance de sport - après laquelle j'ai eu des velléités d'embaucher un coach personnel histoire de m'acheter un nouveau corps - je ne suis pas belle à voir. Déja, j'ai quasiment perdu la motricité de mon épaule gauche.
Mes ménisques sont quant à eux aux abonnés absents, probablement perdus entre un exercice de rameur et un autre de step.
Je ne parle pas de mon pouce droit qui refuse désormais de tenir la souris plus de cinq minutes sans se bloquer.
Putain de camion, franchement.
Sans lol, moi qui n'avais jamais mal nulle part, c'est limite comme si j'avais pris dix ans dans la figure.
Qu'on me rembourse.
Ok, c'était gratuit. N'empêche que cette fois-ci on ne m'y reprendra plus. Il y a des gens allergiques aux graminés, d'autres à l'arachide, moi c'est à l'exercice physique. C'est comme ça, on ne va pas en faire un plat, j'ai décidé d'assumer ma différence, voilà, mère nature est une sacrée salope, non seulement elle m'a dotée du métabolisme d'Edouard Balladur mais elle a également VOLONTAIREMENT oublié de m'équiper du gène du sport.
Voilà, dans la vie parfois il faut regarder la vérité en face. Ce qui ne m'empêche pas bien sûr de souhaiter ardemment que la science avance à grand pas pour que les gens comme moi puissent un jour faire des footings dans la forêt de Versailles, sans se faire péter le nerf vagal.
Allez, Nico, fais comme moi, accepte toi aussi ta différence et lâche un peu l'affaire au niveau de ton périnée, hein ?
Je te laisse faut que j'aille faire un check-up au Val de Grace.
Edit: le dessin est de Chimulus, j'aime bien.