Dimanche, je retrouverai l'odeur si caractéristique de myrte, de cyste et d'arbousiers qui embaume la Corse. Je poserai mes valises, je plongerai dans la mer d'huile et irai manger, dès le premier soir, une pizza dans ce qui est devenu "notre" petit restaurant, "a pota marina", les pieds dans l'eau et une pietra à la main.
Les vacances tant désirées sont toutes proches et je sais, expérience oblige, que le meilleur moment, c'est peut-être celui-ci, lorsque le rêve est à portée de main, juste avant que cela ne commence vraiment.
Là où je vais, la connexion est mauvaise et aléatoire, mais connaissant mon addiction à ce blog devenu presque une extension de moi même, je tâcherai de vous envoyer quelques cartes postales depuis mon Iphone. Je vous souhaite un beau mois d'août, il ne peut être à mon avis que plus ensoleillé et chaud que celui des juillet-tristes.
Cette semaine est un peu particulière, je la passe seule à Paris. Je crois que cela ne m'était pas arrivé depuis la naissance des grands, de disposer ainsi de cinq jours en solo. Souvent, les enfants s'en vont chez mes parents, mais nous restons ensemble avec le churros. Là, non, je suis livrée à moi même, sans autre contrainte que le boulot qu'il me reste à faire avant notre départ en Corse dimanche.
Je n'avais pas vraiment prévu cet interlude, il s'est décidé un peu brusquement, à la faveur d'une semaine supplémentaire de congés accordée au churros au dernier moment. Je m'étais organisée de mon côté et il m'était difficile du coup de changer mes plans.
Dans mon parcours fashion, il y a eu un avant et un après Taillissime. Certes aujourd'hui, je peux trouver jupe à mes fesses dans le catalogue entier de La Redoute. Mais il n'y a pas si longtemps que cela, mon postérieur en 46 avait pas mal de difficultés à se loger dans des jeans peut-être à ma taille mais visiblement pas pensés pour ma morphologie. Et ne parlons pas de mon ventre qui n'a jamais brillé par son dynamisme mais qui après deux césariennes répond désormais au doux nom de tablier.
Un jour, j'ai compris qu'être ronde n'impliquait pas forcément de s'infliger une double peine. Celle d'être complexée ET boudinée. Et que commander chez Taillissime n'allait pas me faire grossir bien au contraire. C'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai également commencé ma thérapie Zermati, mais ça n'est pas le sujet d'aujourd'hui.
Le sujet, c'est que cet été, Taillissime, a décidé de partir à la rencontre de toutes les femmes. Le principe ? Installer un showroom dans 6 villes de la Côte d'Azur du 31 Juillet au 19 Août prochain.
Grâce à cette boutique éphémère itinérante, toutes celles qui le souhaitent pourront venir essayer en avant-première les modèles de la rentrée. Personnellement je trouve l'idée super, parce que la vente à distance c'est pratique mais parfois, on a besoin d'essayer avant de craquer.
La cerise sur le gâteau ? Dans ces pop-up store, quatre coachs mode, blogueuses, stylistes et fans de mode formées par l'adorable et bombissimeBigBeauty seront là pour accompagner, guider et conseiller dans les choix de pièces parmi 38 silhouettes de la collection Automne-Hiver 2011.
Une fois le look défini et une mise en beauté, chacune pourra passer devant l'objectif d'un photographe pour garder un souvenir de son expérience shopping.
Où retrouver ces boutiques .
Du 31 Juillet au 1er Août : Le Barcarès, Place des Totems, Jardin du Lydia
Du 2 au 5 Août : Leucate, Place du Kyklos à Port Leucate
Du 7 au 9 Août : La Grande Motte, Le Point Zéro
Du 10 au 12 Août :Le Grau du Roi, Forum Centre Commercial 2000
Du 14 au 16 Août :La Seyne S/ Mer, Place des Services
Du 17 au 19 Août : Hyères, Place St Louis, Quartier de l’Ayguade
Ouverture de 10h à 13h et de 16h à 21h
Vous pouvez aussi participer au concours organisé sur la page Facebook, avec de nombreux bons d'achat à gagner mais aussi suivre l'évènement en direct (pour celles qui ne peuvent pas s'y rendre) http://www.facebook.com/#!/plussizeplusmode
(je ne sais pas si c'est flagrant mais Zaz essaie de transformer une grenouille en prince Albert (c'est incompréhensible, elle fantasme sur lui que c'en est gênant)
Ce week-end, on a un peu rejoué microcosmos. Il faut dire que forêt + flotte = fête à la limace et autres bestioles pas ragoutantes. Ceci étant dit, bien qu'allergique personnellement à tout ce qui est a) gluant b) visqueux c) rampant, je tiens à témoigner de ma gratitude envers toute cette faune en folie.
Dans un endroit en effet sans télévision, sans cinéma et dont les espaces fermés n'excédaient pas 8 mètres carrés, si nous n'avions pas eu tous ces scarabées terrifiés et grenouilles miniatures pour occuper la marmaille, il y aurait eu un titre sordide de plus à la une des journaux du week-end pourtant déjà bien pourvus en la matière.
J'ai un passé de joueuse de cartes. Plus précisément de coincheuse.
Jamais pu m'intéresser à un quelconque autre jeu, nulle au tarot, inapte au bridge, catastrophique au poker.
C'est à peine si je maitrise le Uno.
Mais la coinche, j'ai des kilomètres au compteur, jonchés de mégots et de bouteilles vides.
Ce week-end, ce passé enfoui a ressurgi à la faveur d'un lendemain de cuite. "Un coinche, ça vous dit ?" a lancé Fanny, avec laquelle je n'avais jamais joué, connue trop tard pour les cafèts de la fac.
Et voilà que dix ou quinze ans après ma dernière partie disputée, je retrouvais tous mes anciens réflexes: l'arrogance, la mauvaise foi, le rire gras quand un pli pas prévu tombe entre les mains de mon équipe (la coinche se joue à quatre, deux contre deux), les gaffes, aussi, la stratégie étant moins mon fort que la parlotte.
Pas le temps, pas le temps, pas le temps pour un billet, nous partons, la bande et nous,dormir en roulottes ce week-end. On s'était dit, fin juillet, on ne prend pas trop de risques.
On est des winners.
Au programme donc, concours de lancer de boue, stage de survie et balade en forêt avec pour objectif de réussir à semer les nains pour pouvoir boire des bières peinards dans nos roulottes. Non parce que comment dire ?
Un billet de fainéante aujourd'hui, parce que j'ai passé ma journée d'hier à écrire et que je suis vide de mots.
Un billet "j'aime", parce qu'il y a tant de choses que je n'aime pas entendre en cette période faste aux outrances de politiques droitiers à cran que je préfère encore ne pas les évoquer.
Alors je vous avais promis une liste de bouquins pour l'été, la voici. J'ai essayé d'en mettre un peu pour tous les goûts, sachant que j'aime bien, moi, sur la plage ou dans un transat à l'ombre d'un palmier/citronnier/figuier, me délecter de lectures... faciles.
J'entends par là que si vous voulez du long et fastidieux, ce n'est pas nécessairement ici que vous le trouverez, pas à cette époque de l'année. Ce qui ne signifie pas non plus que je vais vous conseiller le dernier Kinshella, je n'en ai jamais acheté. Par contre, je pense m'octroyer un ou deux plaisirs coupables, le Candace Bushnell cuvée 2011 par exemple.
Bref, voici ce que j'ai aimé dernièrement ou il y a bien longtemps d'ailleurs (du coup, pof, quelques poches, ce qui n'est pas négligeable pour le porte monnaie). Liste non exhaustive et totalement subjective, évidemment.
Le week-end dernier nous étions donc à La Rochelle pour le mariage de Bastien et Marguerite. L'union d'un Français et d'une Canadienne, célébrée en musique, parce que Bastien, en plus d'être - comment l'écrire sans passer pour une vieille perverse, ce presqu'enfant étant malgré tout mon neveu ? - hum... joli, est aussiun jeune chanteur talentueux qui commence à percer chez nos cousins québécois. (Quand j'y pense, mon admiration n'est pas si déplacée. Je veux dire, on n'a pas le même sang. Techniquement c'est le churros qui est son oncle. Ce qui fait de moi... sa cousine. Si.)
Une belle journée, donc, qui n'avait pas forcément très bien commencé. A dix minutes du mariage en effet, le churros était en jean sale et troué - "oh, merdeuh, j'ai oublié mon costume" (phrase prononcée sur le quai de la gare Montparnasse à 2 mn du départ), le machin avait le sien, de jean, aux genoux - "oh, merdeuh, j'ai confondu mon pantalon, j'ai pris celui qui est trop grand" - (prise de conscience deux heures avant la mairie) et la chérie était en dépression au motif que son combishort en soie bleue et à bretelles avait été remisé au profit d'un jean noir étant donné qu'il faisait 5° et qu'il pleuvait des hallebardes ("et pourquoi Rose a le droit de mettre son tutu, elle ?" (parce que la vie est une truie et que Rose a un pouvoir de nuisance supérieur au tien mon ange, je sais, tout n'est qu'injustice).
Quant à moi...
Quand à moi j'étais en hypothermie dans ma robe ras le frifri (ça va pas que je vais me mettre en baggy pour un mariage ?) et je venais de croiser mon reflet. L'occasion de me rappeler que la dite robe avait un léger défaut. Non pas qu'elle fut transparente - enfin, si, aussi. Non, le problème se situait plutôt de son côté collant. Un aimant à cellulite. Le genre de tenue qui semble crier à la cantonnade: "regarde ma peau d'orange, qui veut son smoothie ?".
Chose promise chose due. Jean-Philippe Zermati m'a donc accordé une interview à l'occasion du lancement du site internet Linecoaching. Je précise d'emblée que cet échange s'est concentré sur ce portail et non sur la méthode mise au point par ce médecin nutritionniste. Même si bien évidemment, il rappelle au détour de ses réponses les principes de base de la méthode en question.
Par ailleurs, j'ai essayé de poser toutes les questions que vous aviez suggérées dans les commentaires. Mais certaines d'entre elles étaient très spécifiques ou s'éloignaient du sujet précis de cet entretien.
Ceci étant dit, je remercie monsieur Zermati,alias docteur Z sur ces pages, pour ses réponses qui je pense, devraient vous éclairer.
Avant de vous laisser découvrir le résultat de cet entretien, deux trois mots encore: je crois que monsieur Z et moi avons fait tomber une à une les barrières de la relation patient/médecin. En grande partie de mon fait. Avoir raconté sur mon blog nos séances en prenant parfois quelques libertés de ton a forcément fait bouger les lignes dès le départ. Et maintenant, voilà que je l'interview, en enfilant mon costume de journaliste, tout en ne pouvant faire abstraction que je parlais à mon médecin. Ou devrais-je écrire mon ancien médecin, nous ne nous sommes en effet pas vus depuis longtemps.
Cette relation particulière a nécessairement eu un impact sur notre entretien et rend mon objectivité assez relative. Cela ne signifie pas que je me pose ici en étendard de Linecoaching. Mais j'ai confiance en ce praticien dont j'ai pu juger de l'éthique et du sérieux durant deux ans. Je suis par ailleurs encore étonnée tous les jours par la façon dont sa méthode a bouleversé ma vie. Non que je lui attribue le mérite de mon changement d'orientation professionnelle ou ma capacité désormais à parler en public sans défaillir. Mais comme je le lui confiais récemment, "ça va plus loin que maigrir".
Après ces quelques phrases dégoulinantes de sentiments (oui merci, mon transfert se passe très bien), je passe la parole au docteur Zermati.
Pourquoi avez-vous décidé de créer ce site, Linecoaching, en plus de vos consultations et des livres que vous avez écrits pour expliquer votre méthode ?
Jean-Philippe Zermati : La question qui se pose pour moi c'est plutôt « comment aurions-nous pu nous passer d'un tel outil ? » Linecoaching est en effet un véritable prolongement de nos travaux avec le docteur Gérard Apfeldorfer depuis des années. Cela fait plus de quinze ans que je me bats pour faire entendre notre voix. J’ai présidé l'association le GROS dans le cadre de laquelle je m'investis bénévolement, je dispense des formations, j'écris des livres... Mais force est de constater qu'avec ce site nous disposons d'un effet de levier 1000 fois supérieur. Nous sommes, Gérard Apfeldorfer, moi même et tous les partisans de notre méthode, très peu connus. Les apôtres des régimes en tous genre le sont beaucoup plus que nous. Et en n'étant pas présents sur le web, nous avions l'impression de nous battre avec un canif contre les assauts livrés à la bombe atomique par certains nutritionnistes ayant pignon sur rue ! Linecoaching, il faut le voir avant tout comme un outil qui va nous permettre de toucher beaucoup plus de gens.
Ce n'est donc pas un moyen de « faire de l'argent » ou de vous stariser sur le net ?
Jean-Philippe Zermati : Franchement, si j'avais voulu, comme vous dites, « faire du fric », j'aurais changé de métier ou en tous cas je l'aurais pratiqué autrement. Ce site emploie actuellement 10 personnes et ce n'est qu'un début, le suivi personnalisé que nous proposons exige en effet qu'un grand nombre d'experts soient à même de répondre rapidement aux questionnements des abonnés. Dans un monde idéal, bien sûr, on pourrait rêver que tout ceci soit gratuit. Mais la seule solution pour que ça le soit, serait qu'il soit pris en charge par le ministère de la Santé. Aux dernières nouvelles, il n'en est pas question...