Samedi c'était notre désormais traditionnelle brocante de la rentrée. Signe de la crise sans doute, il y avait encore plus de stands que l'année dernière et beaucoup moins d'acheteurs. Ne participant pas vraiment dans l'intention de faire fortune mais plutôt de libérer un peu de place dans nos placards, le fait de n'avoir récolté que de quoi payer notre soirée au cinéma le soir même - baby sitter compris quand même - m'a entièrement suffi. Au final, Zaz et moi avons surtout distribué à qui les voulait les habits trop petits de nos grumeaux, le coeur un peu serré parfois de nous défaire de ce qui leur allait encore hier. Faute de Merveilleux - Carson, where were you ? - On s'est consolées à coup de cheesecake made by Zaz et officiellement intronisé comme étant THE BEST FUCKING CHEESECAKE EVER.
Le mérite revient à la cuisinière bien sûr, mais aussi, rendons à César ce qui appartient à César, à Nanie, dont la recette est tout simplement génialissime. Je peux d'autant plus le certifier que j'ai immédiatement tenté de reproduire le miracle le lendemain (pardon my personnalité), non sans avoir envoyé le churros rafler une bonne dizaine de boites de Philadelphia au Franprix du coin. C'est que la bête est dense: 900 grammes de fromage frais. Mais pas de crème, ce qui en fait donc un gâteau plutôt léger. (je déconne).
Bref, si ma tentative était un poil moins orgasmique que celle de Zaz, c'est uniquement parce que mon plat était un peu trop grand pour obtenir un gâteau de deux mètres de haut. Mais la texture et le goût, madre mios...
Bravo, donc, à Nanie, qui vient de mettre fin à l'une de mes quêtes désespérées, à savoir celle du cheesecake parfait. Il ne reste donc plus qu'à trouver la part de flan idéale et je pourrai enfin me mettre à la lecture du Temps perdu (je ne peux pas tout faire).