Vendredi c'était donc ma première journée de chômeuse free lance. Au risque de décevoir tous ceux qui m'auraient imaginée au lit jusqu'à 12h / au cinoche à 15h / chez la masseuse à 17h, j'ai trivialement et banalement... travaillé. Sur mon canapé, certes, mais tout de même.
Probablement parce que j'ai tellement peur de ma force d'inertie que je sais immense. Mais aussi tout simplement parce que j'ai donc pris des engagements avant de démissionner et que j'ai trouvé le moyen de me coller des deadlines quasi impossibles à respecter pour trois missions assez différentes les unes des autres.
J'imagine que je vais apprendre en marchant et que cette angoisse de n'avoir rien à faire va peu à peu s'estomper. J'imagine aussi que je vais petit à petit cesser de dire oui à tout ce qu'on me propose et faire le tri entre les projets lucratifs mais pas intéressants, passionnants mais pas lucratifs et ceux combinant les deux (si si, ça existe).
Bref, vendredi, donc, j'ai essentiellement bossé, appréciant toutefois de n'avoir pas à prendre le métro. Voilà pour ma vie mon oeuvre. Un up and down, maintenant ?